Fin Août, MAX CHAOUL me contactait afin de me confier la réalisation de sa future collection. Voici quelques éclairages sur ce travail dont l'ambiance singulière dans laquelle les modèles ont été immergés mérite quelques explications.
Lors d'une entretien, MAX CHAOUL m'avait évoqué sa volonté de vouloir plonger sa nouvelle collection dans une ambiance de type "reportage", assez naturelle, moins huppée qu'à l'accoutumée, histoire de coller avec l'esprit de "Renaissance" - d'où l'explication du nom donné à sa collection "Re Née Sens" - et afin d'étonner sa clientèle fidèle.
Mon style et ma manière de travailler l'image pouvait facilement s'adapter à cette contrainte esthétique. Savoir que Coraline - une de mes dernières modèles et surtout Miss Beaujolais - devenait également son égérie pour sa future collection m'a vivement encouragé me lancer dans cette aventure.
Une ambiance et pourtant 3 décors
Nous avons investi 3 lieux : 2 café typiquement lyonnais (La Cloche et le Bellecour) et un lieu mythique de la gastronomie Lyonnaise (La mère Brazier). 8 mannequins mobilisés au pied levé ont joué le jeu. Un véritable chapeau à eux car pour la plupart, c'était leur baptême du feu :)
Toute la difficulté a résidé dans la continuité du style et dans l'aspect technique des choses, puisque nous nous devions d'être très réactif et surtout extrêmement mobile. J'ai donc utilisé mon
NIKON D4s avec
3 flashes SB-900 piloté par des émetteurs-recepteurs PocketWizard et quelques parapluies et réflecteurs. Je me suis appuyé tant faire ce peut sur l'éclairage ambiant afin de conserver une ambiance la plus naturelle possible. Seul mon éclairage était là pour rehausser les sujets lorsque nécessaire. L'étroitesse des lieux et la présence de clients a rendu les choses encore plus complexes.
Mais la vraie difficulté a résidé dans la continuité d'une cohérence car l'univers de la Mère Brazier s'est avéré riche dans tous les sens du terme, bien plus qu'un bar typiquement lyonnais. Mais quel plaisir. Il a fallu à chaque que je lutte contre une terrible tentation... je l'avoue... celle de rester plus longtemps dans ces lieux à fortes personnalités. :)
Un rythme marathon
20 robes à photographier en une journée, autant vous dire que c'est... comment dire... à ne pas (re)faire ! :)
Toutefois, ce rythme effréné m'a contraint d'aller droit à l'essentiel. Je regrette de ne pas avoir pu réaliser plus de détails, de vues prises à la sauvette, mais c'est ainsi. Heureusement mon
FUJI x100s toujours en bandoulière, j'ai pu prendre parfois quelques instants singuliers, ceux d'ailleurs que j'affectionne plus particulièrement plus car très naturels, très proches, intimistes même. Des instants de vie, tels qu'on pourraient les trouver lors de n'importe quel mariage. Ou presque.
Je tiens encore à remercier Coraline, Océanne, Valentine, Mejika, Marine, Stéphane, Jules, Pierre, Ivan... pour leur implication. Et merci à Julia de m'avoir assisté.
Et merci à Max et à son équipe pour leur confiance.
Vous pouvez désormais découvrir ce travail
ici , sur le site web de Max Chaoul, et très bientôt dans divers magazine.
